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Bolivie : à couper le souffle !

Territoire le plus pauvre du continent sud-américain. Grand comme deux fois la France pour 12 millions d'habitants; ça donne le tempo pour la suite ! J’ai commencé mon trip direction La Paz depuis Arica au Nord du Chile à la recherche d’un pneu arrière. En vain !  Je poursuivis ma route Sud-Est pour rejoindre Sucré, la deuxième ville du pays et LA seule qui soit vraiment touristique. A tout hasard… Un pneu ?? Nenni ! Pas grave, on changera dans 2000 kms à Santiago.

Pour la suite, je roule vers un endroit que le monde entier convoite pour l’exploitation de son lithium : Uyuni et son salar à perte de vue. Petite ville vivant aujourd’hui principalement du tourisme avec ses quelques hôtels et restaurants. Mais demain…

De là, j’organise ma logistique car, la suite est un peu plus sportive. Je mets cap Sud-Ouest vers la frontière chilienne. Mais avant ça, faut franchir la réserve nationale andine Eduardo Avaroa. Prévoir nourriture, eau, un peu d’espèce pour l’entrée du parc et surtout de l’essence. Oui, la dernière station se situe à San Cristobal (venant d’Uyuni) coordonnées GPS :-21.15670 / -67.16995, sur la 701. La suivante est côté chilien à San Pedro d’Atacama (env. 450 kms). Don’t panic !! Tu as toujours des Land Cruiser de tours opérateurs sur les pistes avec des nourrices. Il m’est arrivé de demander à un chauffeur suite à un aller-retour de 40 kms pour mon trépied tombé sur la piste avant l’entrée du parc se situant à la lagune colorée. J’ai préféré assurer, car à ce moment précis, c’était possible de ravitailler par ce procédé.

A propos de carburants, il faut savoir qu’en Bolivie tous les véhicules avec une plaque d’immatriculation étrangère au pays, le paie un peu plus du double que les locaux.

Pourquoi ? Bonne question, à demandé au gouvernement.

Pour en revenir à la réserve andine, cette partie du parcours est quelques peu physique avec plus de 300 kms de piste dans du sable, de la caillasse, de la « tôle ondulée » des ornières… et biensûr une moto chargée. Faut savoir s’économiser et connaitre ses limites.

Mais les paysages sont aussi époustouflants que la piste est technique. Pour moi, la balade à durée deux journées complète avec une nuit à près de 5000m d’altitude. Pas vraiment froid, mais attention au sorroché.

Bon à savoir, en quittant la réserve, juste avant la frontière près de la lagune blanche, tu as un petit hôtel sympa que tu es content de trouver le soir lorsqu’il fait nuit est froid (au réveil, la moto était blanche…de givre).

 



23/03/2023
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